Classes préparatoires au concours d’entrée à l’Université [fa]

Afin de favoriser l’accès des élèves, et plus particulièrement des filles, l’ONG AFRANE organise, grâce au soutien de l’ambassade de France, des stages de préparations au Kankur, les épreuves d’entrée à l’université, dans les villes de Djalalabad et de Tcharikar, et dans le district rural de Waras.

En Afghanistan, l’accès à l’université est conditionné par la réussite à un grand concours d’entrée organisé à l’échelle nationale sous la forme d’un QCM de 160 questions qui concernent les trois années de lycée.

Pour la deuxième année consécutive, et grâce au soutien financier de l’ambassade de France, AFRANE a organisé dans les villes de Djalalabad et de Tcharikar, et dans le district de Waras de la province de Bamyan, des séminaires de préparation à ce concours.

Afin de s’adapter au mieux aux réalités locales, les séminaires organisés par AFRANE n’ont pas la même forme dans les différentes provinces. En effet, les rythmes scolaires et les réalités sociologiques ne sont pas les mêmes selon les zones d’actions.

Ainsi, à Djalalabad et à Tcharikar, le projet a été exclusivement réservé aux lycéennes qui, à l’inverse des garçons, peuvent difficilement se rendre au bazar afin de profiter de cours privés préparant à cette épreuve.

A Djalalabad, 152 jeunes filles ont suivi durant 11 semaines un programme de 128 heures de cours, dispensé par les professeurs de la faculté d’éducation de Nangarhar, dans les matières qui comptent le plus au concours : physique, chimie, biologie, mathématiques, et langues (dari et pashto).

A Tcharikar, 113 jeunes filles ont suivi durant 4 semaines un programme de 124 heures de cours, dispensés par les professeurs de l’institut pédagogique de Parwan, dans les mêmes matières.

A Waras, la difficulté des élèves à intégrer un cursus d’études supérieures vient essentiellement du fait que l’hiver y est rude et long, ce qui oblige les écoles à fermer plus longtemps que dans les autres zones (l’année scolaire y est plus courte de 3 mois). AFRANE y organise donc une formation complète de 3 mois, à destination de 300 élèves (150 garçons et 150 filles) dans 4 centres différents (75 élèves par centre). Dans chaque centre, les élèves et leurs professeurs (venant de l’université de Bamyan) sont pris en charge en pension complète par les communautés locales.

Selon les zones d’actions, les élèves passeront le concours d’ici un an (Waras) ou l’ont passé il y a peu (Tcharikar et Djalalabad). Quoi qu’il en soit, AFRANE est très heureuse et fière de la participation des élèves et de l’implication des partenaires (universités et communautés locales), et n’attend que les résultats de ce concours pour se convaincre de la réussite du projet.

Publié le 05/02/2015

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